Liste de mots||Texte lu||Conversation guidée || Conversation libre

E: Euh, vous voulez bien me rappeler vos nom et prénom ?
JC: Donc, nom.
JC: Npers.
(silence)
E: Sans rien à la fin, hein, e. r.
JC: Oui.
(silence)
E: Et votre prénom ?
JC: Ici on dit 'Npers'. Parce que euh.
E: Ah oui ?
JC: L'accent, lorrain.
E: 'Npers'.
E: Comme si il y avait un e.
JC: Ouais. Et d'ailleurs, je travaillais avec quelqu'un qui euh, d'ailleurs, se nomme Npers, avec accent grave,
JC: r.e.
E: D'accord.
JC: Je pense que ça vient de là, d'ailleurs.
JC: De, de la prononciation,
JC: et donc, euh, la personne a enregistré, euh, comme ça, euh.
JC: Accent grave, r.e.
E: Elle a adapté.
(silence)
E: Et c'est un pr/, c'est un nom typique d'ici ?
(silence)
JC: Oh je pense, oui.
JC: Oui.
E: Un nom bien lorrain ?
JC: sur les étymologies des euh,
JC: noms,
(inspiration)
JC: on euh, se rend compte que ça vient de euh, cha/, Npers.
(silence)
E: D'accord.
JC: Euh.
JC: Npers.
E: (onomatopée d'acquiescement: Mm.)
(silence)
JC: Moi, j'aurais pensé que ça viendrait plutôt de Npers. Un euh, R .
JC: Puisque les, les R. minuscules,
JC: se font comme ça,
E: Oui .
JC: donc , un V. qui se soit refermé. Apparemment non, c'est Npers, c'est un Npers.
E: Ah oui.
JC: Ca vient d'où ? Je ne sais pas.
(silence)
E: D'accord. Et votre prénom ?
JC: Npers.
E: Npers.
(silence)
E: Et je peux avoir votre date de naissance ?
JC: Ah, je la donne jamais.
E: Ah.
E: Alors.
E: Votre âge ?
JC: Le huit,
JC: un, cinquante-quatre.
(silence)
E: Capricorne.
JC: Exact.
(silence)
JC: Parce que vous êtes capricorne aussi.
JC: Ah voilà.
E: Du dix-neuf.
JC: Ah oui ?
(silence)
E: Donc, ça vous fait euh.
JC: Cinquante-et-un.
E: Cinquante-et-un an.
(bruit)
E: Ouh la.
JC: Toc.
E: J'en perds ma mine.
(silence)
JC: On va sauter sur une mine.
(rire)
E: Vous êtes né à Ogéviller ?
JC: Oui.
(silence)
E: Et vous y avez toujours vécu ?
(silence)
JC: Non, j'ai euh,
JC: travaillé treize ans à Paris.
(silence)
E: D'accord.
(silence)
E: Ca vous a plu, Paris ?
(silence)
JC: Oh, oui.
(silence)
JC: Je euh, m'y, déplaisais pas.
E: Oui ?
(silence)
E: Parce que euh, les gens trouvent souvent que c'est trop grand.
E: Surtout quand on vient d'un village.
(silence)
JC: Oui, c'est vrai.
(silence)
JC: Mais moi j'avais tellement de choses à découvrir.
JC: J'avais tout à découvrir, je connaissais pas Paris. J'étais allé une journée en voyage scolaire.
(silence)
JC: On était partis le matin, on était revenus le soir.
(silence)
JC: Et je, j'y suis resté, parce que j'aurais pu revenir plus tôt.
(silence)
JC: Et j'y suis resté parce que euh.
(silence)
JC: Je m'y déplaisais pas.
E: (onomatopée d'encouragement: Mm ?)
(inspiration)
JC: Et puis, euh.
(silence)
JC: Tout m'in/, tout m'intéresse, alors ma foi (rire).
E: Vous avez profité des expositions ,
E: du théâtre , euh.
JC: Ah oui.
(silence)
E: Ah oui, ça, moi je vois aussi, en venant de Nice, euh, il y a toujours quelque chose à faire à Paris.
(silence)
E: On peut pas s'ennuyer.
JC: Ah non.
JC: M/ .
(silence)
JC: Même à pied, on peut se promener à pied, il y a,
(silence)
JC: tellement de choses à voir.
JC: Il suffit de se promener le nez au vent, comme ça,
(silence)
JC: et il y a plein de choses à voir.
E: C'est vrai.
(silence)
E: On découvre toujours quelque chose de nouveau.
E: (onomatopée d'approbation: Mm.)
E: Je suis d'accord avec vous.
(silence)
JC: Un jour on prend, on a l'habitude de prendre une rue dans un sens, un euh,
JC: un jour on la prend dans l'autre sens,
(silence)
JC: on découvre quelque chose de nouveau, qu'on n'avait pas vu. (X)
E: Puis il y a l'architecture,
E: qui est euh,
E: variée, il y a euh.
JC: Ah oui.
(inspiration)
JC: Et ensuite, je suis allé à Bar-le-duc.
E: Oui ?
JC: Très belle ville.
JC: Je suis resté un an à Bar-le-duc,
(silence)
JC: on m'avait dit, 'Oh, tu vas à Bar-le-duc,
(silence)
JC: c'est mort.'
(silence)
JC: Oh, je me suis dit, 'c'est exagéré',
(silence)
JC: absolument pas.
JC: C'est, un village.
(silence)
E: Ah oui ?
JC: Une rue.
(silence)
JC: Une rue, commerçante.
JC: Le boulevard de la Rochelle.
(silence)
JC: Et après.
(silence)
JC: C'est le calme le plus complet, il y a plus rien.
E: Ouais, et puis alors, après Paris, ça a dû vous faire tout drôle.
JC: Ah oui, oui, tout à fait, oui.
JC: J'y suis resté qu'un an, il y avait, une très belle ville. Une ville, euh,
JC: euh, style Renaissance,
JC: il y a toute une partie qui, qui est Renaissance.
(silence)
JC: Très, très jolie.
(silence)
E: Heureusement que vous savez apprécier ça, mais euh (rire).
(rire)
JC: Mais j'avais vite fait de faire le tour. Moi qui avais l'habitude de marcher euh,
JC: à pied dans Paris,
JC: Là, euh.
(silence)
JC: En si peu de temps, j'avais réussi à traverser Bar-le-duc.
E: Ouais.
E: Et il y a euh, la campagne autour, euh ?
JC: Ah oui, c'est un département vert, la Meuse, c'est euh.
JC: C'est incroyable, c'est, c'est très, très joli.
(silence)
E: Je connais pas du tout.
(silence)
JC: Puis je m'intéressais à l'histoire, donc j'ai euh.
(silence)
E: Et c'est riche ?
(silence)
E: Oui ?
(silence)
E: Oui ?
JC: Là il y a, tellement de choses à voir, aussi.
(silence)
E: Oh bien, final/, fallait y rester plus lontemps.
JC: Bien oui, mais j'ai été muté à Nancy.
(silence)
E: Ah.
E: Ah donc après, vous étiez à Nancy ?
(silence)
JC: mais là, à partir du moment où j'ai été muté à Nancy, je euh, ré/, je suis,
JC: je réside à Ogéviller.
(silence)
E: D'accord.
E: Et là, ça fait combien de temps ?
(silence)
E: Que vous euh, travaillez à Nancy, et que vous résidez à Ogéviller ?
(silence)
JC: Euh.
JC: Depuis quatre-vingt-dix-huit.
(silence)
E: Donc sept ans .