Liste de mots||Texte lu||Conversation guidée || Conversation libre

RK1: Ah oui, j'ai aussi d/, j'ai aussi essayé de parler de.
RK1: Parce qu'ils ont d/ essayé de demander de, d'enseigner le sango dans les établissements.
RK1: Mais pour s/ euh enseigner le sango, ce ne c'est, ce n'est c'est pas facile.
RK1: Parce que le sango et la langue française,
RK1: la sa/ le sango et la langue française sont deux, nos deux langues.
RK1: Mais le français est enseigné parce que c'est un pays qui nous a colonisés.
RK1: On nous demande d'enseigner le sango, mais ce l'est fa/ ce n'est déjà pas, pas facile.
RK1: Donc l'introduction de la langue sango dans le programme ne serait pas facile.
RK1: Donc mieux continuer toujours la langue française qui nous a colonisée
RK1: mais que la France aussi nous aide dans cette démarche parce que f/ faut la France nous,
RK1: nous octroie des,
RK1: que la France nous octroie des,
RK1: que la France nous octroie des,
RK1: des matériels didactiques, c'est-à-dire des, des livres (XX) manière.
KN1: C'est ça, c'est ça. Sans de vous couper la parole, comme vous venez de dire tout à l'heure là.
KN1: À notre époque euh peut-être voilà, voilà, mais maintenant.
RK1: Les Marama Amidou, les David Yamina alors que nos enfants, non, nous n'avons pas appris ça.
KN1: Biensûr, biensûr.
RK1: Et ça fait que les, les enfants sont toujours en, en retard et puis les programmes n'a pas été fini.
KN1: Donc vraiment, si notre, par exemple,
KN1: le Ministre de l'Éducation Nationale s'il peut,
KN1: revenir sur c/ c/ cette syllabe hein, le syllabe comme vous venez de dire tout à l'heure là.
RK1: Le syllabert, Mamadou (XX).
KN1: Parce que pour i'instant là quand tu prends un enfant en classe de, de CM2.
RK1: Il ne saurait pas lire le (XXXXX) alors que le Syllabert est un bon livre, quoi.
KN1: Ok, si me t/ je me rappelle bien,
KN1: il y a mon papa qui me disait, qui me dit l'autre jour qu'il, moi, je me suis fini.
KN1: Par exemple, un élève en classe de, de CM2, à l'époque, peut, peut se défendre en français.
KN1: Peut, peut parler bien en français et peut se dialoguer.
KN1: Mais maintenant quand tu prends un enfant, un, un élève d'en classe de CM2,
KN1: il n'arrive même pas à parler français parce que euh la.
RK1: Il a, il a l'incompétance notoire.
KN1: C'est ça.
RK1: Il n'a pas la, il n'a pas l/ il n'a pas l'idée.
RK1: Et puis, il n'a pas appris à lire la. Il n'a pas tellement appris la, à lire la lecture.
KN1: C'est ça.
RK1: Et qu'il béguait, il va béguer devant un livre.
KN1: Bon, c'est ce que, bon, ce que j'avais saisi aussi.
KN1: Vous avez euh elle avait suggéré cas de, de, de salaire.
KN1: Tu vois le.
RK1: Le salaire est minable.
KN1: Minable, très bien, ça, c'est ça qui est très important.
RK1: Il y a eu déblocage, le déblocage n'a pas eu lieu. Il y a eu un blo/ blocage et puis tout.
RK1: On se bat et puis un fonctionnaire va être payé peut-être.
KN1: Tu vois.
KN1: Tel que, tel que, tel que, tel que hein, comme vous, vous, vous avez dit là.
KN1: Quelqu'un qui gagne euh quelqu'un qui du, du, du (X) francs Voilà.
KN1: Si il y a un cas, il y a un cas de malheur qui dans, dans, dans, dans son, dans son, son famille.
KN1: Bon. Avec d/ avec (X) du neuf mille francs,
RK1: Qu'est-ce qu'il va en faire?
KN1: Voilà. Il va f/ il va, il va rien faire.
RK1: (inaudible) avec des dettes, dettes (XX).
RK1: Il va s'en sortir quand même.
KN1: Si bien que, si l'état peut voir quand même la situation.
RK1: D'augementer (XX).
KN1: Peut quand même faire quand même quelque chose aux, aux, aux fonctionnaires.
RK1: Que le Ministère de la Fonction Publique revoie les grilles salarières, qu'on revoit les grilles, et puis.
RK1: Avec les différences (XX).
KN1: Même-moi qui parle là, à ce moment-là.
KN1: Moi, on me donne le, euh, le vingt-cinq mille f/ euh, le, le vingt-cinq mille francs là.
KN1: Qu'est-ce, qu'est-ce que tu veux faire avec ça?
KN1: Les vingt-cinq mille francs par mois, si les vingt-cinq mille francs ne tombent pas p/ euh régulièrement.
RK1: Et puis tu (X), tu loues une maison.
KN1: Hein, tu vois, avec deux enfants là.
KN1: Les enfants doivent manger.
RK1: Tu me donnes les cinq mille, les cix mille, et puis les enfants doivent aller à l'école si ce sont des établissements privés et puis et cetera.
KN1: C'est ça. Donc, vraiment.
KN1: Moi, j'aimerais que l'état centrafricain fasse euh,
KN1: tout possible pour ré/ régler les problèmes de l'arrivée de salaires.
KN1: Et augmenter le grille salaire, (XXXX).
KN1: Ça peut quand même aider,
KN1: euh, euh, notre, notre situation.
KN1: Parce que si l'état ne fait rien, bon.
KN1: Maintenant là, quand vous allez sur le ma/, sur le marché,
KN1: vous allez voir que les choses ne sont (XXX), d'augmenter, les savons, tout ça, tout ça.
KN1: Or que, les salaires ne, ne, ne, ne.
RK1: Le salaire ne tombe pas.
KN1: Donc par rapport à ça que vraiment, c'est.
KN1: Euh, vous a/ par rapport à ça que vous venez de, de dire.
KN1: Vraiment ça, ça me, ça me touche heureusement.
KN1: Mais comme, on est toujours, on fait confience à.
RK1: On fait confiance à notre pays, et puis nous pouvons pas partir, nous pouvons pas dire quoi, nous pouvons pas faire quoi.
RK1: Et puis, nous, nous sommes obligés de nous abstenir, mais sinon.
RK1: Le mal centrafricain, c'est que nous sommes mal payés et puis s/ nous ne pouvons pas faire.
RK1: Nous ne pouvons pas faire un bien avec ce que nous percevons parce que.
RK1: Si tu perçois quatorze mille, quinze mille ou dix-neuf mille francs par, par mois,
RK1: mais avec les dix-neuf-mille francs, tu as vingt-cinq ans ou trente ans de salaire.
RK1: De trente ans, trente ans d'emploi, mais avec les trente ans, avec les dix-neuf mille, qu'est-ce que tu vas faire avec?
KN1: Rien, rien, rien.
KN1: Mais sans de vous couper la parole, mon frère.
KN1: Quand j'étais enfant, j'étais encore gosse,
KN1: j'avais eu des conversations avec mon père.
KN1: Je l'ai dit, 'mais papa, tu as beaucoup travaillé dans l'état,
KN1: mais jusqu'à présent, tu n'arrives même pas à construire une maison, (X) c'est possible?'
KN1: Et sa réponse envers moi, il m'a dit que 'mon, mon fils, un jour,
KN1: je prie qu'un jour que Dieu te garde,
KN1: afin que tu puisse travailler aussi à l'état pour voir comment, nous souffrons. Très bien.
KN1: Donc par rapport à ça que aujourd'hui, je suis maintenant.
RK1: Et puis, tu as vécu.
KN1: Ouais, j'ai vécu maintenant.
KN1: Donc vraiment, je sais pas comment on va, on va, on va faire.
KN1: On va faire.
KN1: Ça, c'est notre pays, et,
KN1: nous, nous ne pouvons pas l'abandonner.
KN1: Mais nous demandons toujours à Dieu de n/ de (XX), de, de, de nous aider,
KN1: a/ afin de sortir dans cette situation.
KN1: Donc par rapport à ça.
RK1: Mais c'est ça, on ne doit que garder notre patience parce que,
RK1: nul n'est, tu vois, nul n'est (XX) chez soi (XX), toi (X) chez toi, tu ne pourras pas être disponible.
KN1: Bien-sûr.
RK1: un expatrié qui vient chez toi, il sera gaie, il sera aisé, il aura tout et tout.
RK1: Mais toi qui es chez toi là, tu ne pourras pas être à l'aise, donc,
RK1: tu ne pourras pas même accéder d'aller à l'éxtérieur, (X) lorsque tu vas à l'extérieur tu seras,
RK1: pas libre parce que en vivant à l'extérieur,
RK1: tout ce que tu gagnes à l'extérieur (X) serait là-bas, on va te demander de payer l'eau.
KN1: Bien-sûr.
RK1: L'électricité, les e/, le, le chauffage tout et tout.
RK1: OCCS là, la vie des enfants à l'extérieur, tu payes tout.
RK1: Lorsque tu vas revenir, tu n'auras rien, donc tu (X).
KN1: L'autre jour, j'étais en l'église, c'est un certain dimanche.
KN1: Et le pasteur avait parlé, il m'a dit que, il, il avait dit, il avait,
KN1: euh géré un cas.
KN1: Donc, disons, proverbe, quoi, il avait parlé d'un proverbe.
KN1: D'un homme qui est, qui est allé en étranger.
KN1: Travailler là-bas, il a/ il avait tout.
KN1: A eu, il avait tout eu comme de bien.
KN1: Bon. Au moment où il avait fini son contrat,
KN1: il voulait ramener ces biens dans, dans, dans le pays.
RK1: On va l'imposer de payer certaines choses.
KN1: Lorsqu'il avait arrivé à l'a/ l'aéroport,
KN1: il y avait, il y avait un mot qui euh.
KN1: Donc l'autorité avait écrit, lui a dit que,
KN1: 'tu viens à la main vide, tu retournes mains vides'.
KN1: Bon, tu vois, tu vois tu n'as pas de droit de prendre ni même le goblet, ni (XX).
RK1: Tout ce que tu as, tu as (XX) ce pays ici, c'est pour ce pays-là.
KN1: Vous c'est, voilà, très bien, très bien.
RK1: Mais oui, mais c'est pas loin, c'est au Gabon même, au Cameroun ici.
RK1: Même au Guinée.
RK1: Même au Guinée lorsque tu vas, tu vas mains vides, tu reviens mains vides.
KN1: C'est ça.
RK1: Ce que tu as payé doit rester là-bas.
KN1: C'est ça.
RK1: Tu ne pourras pas am/ amener quelque chose ici.
RK1: Lorsque tu amènes quelque chose, (XXX) que c'est la tête que tu as fait.
RK1: Ou t/ si tu veux amener la chose, il te faut payer des taxes.
KN1: Bien-sûr.
RK1: Tout ce que tu as gardé sur toi, tu vas le perdre tout.
RK1: Non, c'est ça la mal de.
KN1: Il est ques/ il est question que.
RK1: Tu revends la chose là-bas, à (XXX).
KN1: Il est question que tous les Centrafricains, les Centrafricaines,
KN1: prend l'acte conscieuse, donc,
KN1: de, de, de, de vraiment d'aider (X) pays, et.
KN1: De sortir, pour qu'on puisse so/ so/ sortir dans ce trou-là.
RK1: C'est le manque de, moi je vois ça, c'est le manque de.
RK1: C'est le manque de volonté, c'est que nous, nous sommes pas unanimes.
RK1: Si nous étions tous unanimes.
RK1: Prenons l'exemple en partant de cette grève-là.
RK1: Cette grève-là concerne tous les fonctionnaires centrafricains, syndicalistes et non pas syndicalistes.
RK1: Et si t/ si nous étions (X) de ne pas venir au travail, si le département était fermé.
RK1: Mais le gouvernement devait faire un effort de nous payer ce que nous avons donné parce que.
RK1: Ce que nous reclamons là, le travail nous l'avons déjà fait, nous avons déjà fait ce travail là.
RK1: Mais, ce sont les résultats que nous demandons.
RK1: La Bible a dit que tu gagneras ton gain à la sueur de ton front.
RK1: Mais la sueur de, la sueur de notre front, c'est laquelle?
RK1: La sueur de notre front, c'est le salaire.
RK1: Mais sinon, on, nous travaillons et que nous ne percevons bon, pas ce, ce, ce salaire là,
RK1: là, ça devient l'exploitation de l'homme par l'homme.
KN1: Bien-sûr, bien-sûr.
RK1: L'état nous exploite et nous sommes dans les.
KN1: Dieu n'aime pas ça.
RK1: Et puis Dieu que (X), Dieu, et puis Dieu,
RK1: va sévèrement punir la personne qui en train de nous maltraiter.
KN1: Donc vraiment.
RK1: Donc si nous étions unanimes, devons tous rester à la maison.
RK1: Donner notre argent, parce que nous avons déjà fait notre travail.
RK1: Nous sommes au mois de février.
RK1: On vient de percevoir le salaire de mois de fé/ de, de juillet.
RK1: Juillet deux-mille-sept.
RK1: Alors que nous somme mois de février deux-mille-huit.
RK1: L'état devait nous donner cet argent parce que nous avons fait le travail de,
RK1: d'août, septembre, octobre, novembre, décembre, janvier.
RK1: Nous avons déjà travaillé dans ce, tous ces mois-là et même le février.
RK1: Alors que l'état doit nous donner cet argent.
RK1: Mais l'état ne nous a pas donné.
RK1: Tu vois c'est ça, c'est, c'est, c'est qui fait que nous souffrons dans ce pays.
RK1: Et puis (X) et s'il y avait des sociétés, nous, la majorité de, de monde,
RK1: devons aller l/ dans des sociétés.
RK1: (X) la majorité devait aller travailler dans des sociétés.
RK1: Là-bas la société tu gagnes le vingt-cinq, le vingt-cinq, on te paye.
RK1: Si le quinze, tu prends ton (XX), non, à la société, tu n'as pas de problèmes.
RK1: Mais malheureusement, l'avantage de la société, lorsque tu fais une erreur, on te (XX) sans bénéficier des choses.
RK1: C'est ce que nous, c'est ce que nous vivons et puis c'est ce que je suis en train de.
KN1: Donc ce que vous venez de dire, c'est, c'est, c'est parfaitement hein, parfaitement, tu as raison.
KN1: Mais nous ne critiquons pas ça, mais.
KN1: On fait que dire ce que.
KN1: La réalité. Ce qui dit la ré/ la, la, la, la réalité.